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 gucci bags le jeu d'echecs

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tammi8l0m5u
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PostWysłany: Pią 4:20, 22 Kwi 2011    Temat postu: gucci bags le jeu d'echecs

issent mes amis voir encore l'aube après la longue nuit, moi je ne peux plus attendre, je pars avant eux.? est la phrase que Zweig et sa femme nous ont laisse afin d'expliquer leur suicide commun au Brésil.
Ne pouvant en effet survivre avec les atrocités du moment, ils ont choisi de partir plut?t que de rester anéanti devant une réalité tellement absurde. C'est un one après le suicide de Zweig qu'est publié Le joueur D'échecs. Sorte de testament qui a vrai dire est très explicite puisque tout le livre n'est rien d'autre qu'une métaphore fille de l'absurdité de l'envahissement nazi.
Sous l'emprise nazi, enferme dans une chambre d'h?tel de luxe , seul, sans personne a qui parler sauf a un gardien muet, dans une chambre ou la fenêtre a ete bloquee et ou aboard ne peut voire la lumiere du jour, Mr B. aurait pu facilement devenir bien vite fou. Afin de ne pas succomber dans cette échappatoire ou la folie l'invitait, Mr B a réussi à dénicher un manuel d'échecs. C'est ainsi qu'il comble sa privacy dans d'interminables parties d'échecs ou il représente les deux adversaires. Et tout cela il le fait sans échiquier mais mentalement. Du matin au soir, Mr B se divise en deux, fabrique un échiquier cerebral et joue. Et joue. Et rejoue. Mr B. transcende la folie des bourreaux par la folie du jeu et réussit ainsi a résister a la torment.
Puis, libéré, Mr B se retrouve sur un bateau ou Czentowicz, winner d'échecs haughty, borné a outrance le défie dans une ultime partie d'échecs. Une partie envo?tante et dérisoire qui n'est autre qu'une métaphore de la victoire de l'atrocité et absurdité nazie. Et ainsi la victoire de Czentowicz se termine ainsi?: "Dommage [link widoczny dla zalogowanych], dit ce dernier, magnanime. L'offensive n'allait pas si mal. Pour un dilettante [link widoczny dla zalogowanych], ce monsieur est en fait remarquablement doué."
Livre a lire absolument. En voici un extrait, qui,j en suis sure vous conduira prochainement a la librairie?:
? L'interrogatoire n'était pourtant pas le pire. Le pire c'était le retour à ce néant, juste après, dans cette même chambre, devant cette même table, ce même lit, cette même cuvette, ce même papier au mur. Car à peine étais-je seul avec mes pensées, que je me mettais à refaire.L'interrogatoire, à songer à ce que j'aurais d? répondre de and habile, à ce que je devrais dire la prochaine fois pour écarter le soup?on que j'avais peut-être éveillé par une remarque inconsidérée. J'examinais, je creusais, je sondais, je contr?lais chacune de mes dépositions, je repassais chaque question posée, chaque réponse donnée, j'essayais d'apprécier ce que leur procès-verbal pouvait avoir enregistré, tout en sachant bien que je n'y parviendrais jamais. Mais ces pensées une fois mises en branle dans cet espace vide, elles tournaient, tournaient dans ma tête, faisant sans cesse entre elles de nouvelles combinaisons et me poursuivant jusque dans mon sommeil. Ainsi, une fois fini l'interrogatoire de la Gestapo, mon propre espriprolongeait inexorablement son tourment avec autant ou peut-être même and de cruauté que les juges, qui levaient l'audience au bout d'une heure, tandis que dans ma chambre cette affreuse solitude rendait ma torture interminable. Autour de moi, jamais rien d'autre que la table, l'armoire, le lit, le papier peint, la fenêtre. Aucune entertainment, pas de livre, pas de periodical, pas d'autre visage que le mien, pas de crayon qui m'e?t permis de prendre des notes, pas une allumette pour jouer, rien, rien, rien. Oui, il fallait un génie diabolique, un tueur d'ame pour inventer ce système de la chambre d'h?tel. Dans un camp de concentration, il m'e?t fallu sans doute charrier des cailloux, jusqu'à ce que mes chiefs saignent et que mes pieds gèlent dans mes chaussures, j'eusse été parqué avec vingt-cinq autres dans le froid et la puanteur. Mais du moins, j'aurais vu des visages, j'aurais pu regarder un champ, une brouette, un arbre [link widoczny dla zalogowanych], une étoile, quelque chose enfin qui alteration, au lieu de cette chambre immuable, si horr


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